Autant vous le dire tout de suite, j'ai vécu ce matin une de mes plus belles matinée de VTT en Vendée.
Et ce pour des raisons diverses et variées.
La première, c'est bien sur le circuit, une nouvelle fois tracé de main de maître par les BushMaines. Les esprits chagrins pourront se palucher en disant que c'est quasi le même tous les ans... et bien oui, c'est presque le même ! Mais on s'en fout puisque c'est bon !
Quoique cette année, le départ n'est pas pareil que les années précédentes. On part en direction de Montaigu en se faisant une bouclette plutôt roulante, entrecoupée d'une belle grimpette et d'une descente sympathique.... on longe la rocade puis on revient sur St Georges et.... oh, bonheur, le terrain de Dididose et ses potes : la Foncky Agency. Un pur régal, même avec un vélo pas vraiment fait pour ça : ça, c'est de la pente, des virages relevés taillés à la serpe, des whoops sympathiques, une ou 2 marchounettes... bref, du super beau boulot.
Après cette succulente mise en bouche, retour vers la maison de la rivière
où, dans la descente d'habitude inaugurale, je me fais une très grosse frayeur après avoir essuyé le muret du haut avec mon avant bras... à partir de là, on est sur le parcours "classique" alternant les singles le plus souvent boisés, des portions roulantes pour les relier (pas le choix mais pas grave) quelques descentes raidasses et puis, arrive le premier ravito.
Changement d'ambiance cette année. Exit les babouzes de 2011, vives les petits (enfin, quand je dis petits...) rats de l'opéra. Passage obligé en tutu rose sur la barre de travail avec une chorégraphie digne des plus grandes années du Bolshoï (non, le ridicule ne tue pas !) et c'est reparti pour attaquer le secteur de la fameuse masure. Là encore, un régal de chemins certes connus mais toujours aussi agréables. On sort de la masure pour redescendre à toc sur la rivière, grimpette qui me casse les cuisses et c'est là que les circuits se séparent. Partis sur le 36, on tourne à droite pour le retour sur St Georges. Un bois plus tard, on a perdu Sylvain... jusque là très fringant, notre ami s'arrête net, bouffé par les crampes. On l'attend à la sortie du bois, 5mn, 10mn, 1/4 d'heure... on se refait la boucle avec Gaétan, pas de Sylvain ! Il a du couper et ressortir sans nous voir. On reprend la route, encore 2 ou 3 bois bien exploités, quelques singles valonnés, la traversée de la rivière avec un stop pour moi en plein milieu.... et les crampes ce coup ci, c'est pour moi ! Heureusement qu'il ne nous reste plus grande chose à faire, le dernier km est avalé tranquillos, un petit bonjour à Dididose sur le pont pour la circulation et voilà, on est arrivés, une grosse banane au milieu du visage. J'en ai fini de la première raison.
La seconde, c'est l'ambiance....
du départ jusqu'à l'arrivée, on peut voir que les BushMaines nous ont fait un super boulot très sérieux, sans se prendre au sérieux. C'est une vrai fête du VTT, et quand en plus, on roule en groupe avec 3 potes , la matinée est forcement joyeuse.
Et pour finir, la 3ème raison, je la dois à Dr Phil, qui m'a prété un vélo dont je vous ai déjà parlé et avec lequel je me suis éclaté ce matin. Pour mémoire, voici le bestiau, le NINER S.I.R, dans son bel acier vert pomme :
Oui je sais, choisir les BushMaines pour une première rando en single speed, ce n'est pas vraiment raisonnable, mais bon, que vous dire... Enormenent de plaisir, même si j'en ai chié, c'est sur. Au delà de ça, j'en chie toujours à St Georges !
La sensation en monorondelle est assez difficile à décrire ou très simple, c'est au choix !
On se concentre sur 2 choses principalement : le pilotage ... et le pilotage ! Comme on ne se casse pas les neurones pour savoir quel développement adopter en fonction du terrain, on ne pense qu'à appuyer sur les pédales et à soigner ses trajectoires, le tout dans un silence de cathédrale ! Et comme il faut quand même marcher un petit peu plus qu'en multi, je préfère porter les 9kg du S.I.R que de pousser les 13,5 de mon gros Titus.
J'avais peur de devoir m'arrêter au bout de 15, 20 bornes, et puis non. En veillant à bien récupérer entre les coups de patates, ça l'a fait jusqu'à la fin.
Enfin bref, voilà le résumé d'une fort belle matinée que je ne suis pas près d'oublier. Merci à mes camarades de roulage, Vincent, Gaétan et Sylvain (qu'on a retrouvé à l'arrivée) et merci à Mr NINER France, Dr Phil.
Merci surtout à Patrice et à toute l'équipe des BushMaine pour cette matinée d'autant plus agréable qu'elle aurait du se dérouler dimanche dernier... sous la pluie et dans la boue, imaginez !