RANDO REPORT
Vous savez quoi ? Si le prix prohibitif (8,5€ tout de même) était un peu moins élevé, je pense qu'il y aurait beaucoup plus de vttistes à la N'Yolaie. Ou alors, proposer un tarif sans le repas obligatoire... parce que pour le reste, les organisateurs nous ont véritablement régalé pour cette édition 2011.
Jusqu'en 2010, la N'Yolaie, c'était surtout le folklore, le monde, la convivialité, le marais, les yoles et les ponts pour traverser les fossés et, en option, un peu de VTT.
Cette année, c'était tout cela avec beaucoup de VTT en plus !
Après avoir salué tout le team ROULAVELO, heureux d'être là, c'est partir pour... je ne sais pas, au moins 40 bornes.
Dès le départ, on sent que les organisateurs ne veulent pas nous faire rouler sur du bitume... cela commence gaiement en traversant le village et ensuite entre Bois de Cené et la Garnache.
Tout d'abord, la sécheresse a du bon... les ruisseaux à sec sont une bénédiction pour tout vttiste qui a envie de s'amuser. Cailloux, racines, petites marches, un peu de sable, un peu de boue (mais très peu malgré le temps des dernières semaines) on s'en est enfilé 3 ou 4, dont un s'est terminé dans un tout petit coteau très bien exploité, défriché avec une vraie (mais courte !) descente bien raide ! Excellente initiative donc des traceurs de nous avoir fait profiter de ces cours d'eau... sans eau !
Et entre ces derniers, je me suis assez vite arrêté de compter les petits bois avec virolos dans tous les sens, taillés à la main. Il y en a eu beaucoup ! Ce n'était pas toujours roulant, ça pouvait taper, bouchonner mais pas grave, c'était super plaisant.
Avant le premier ravito, on a même eu droit à une option facile/ technique. Le technique en question n'est pas infaisable, loin de là, mais un tantinet physique et fort sympathique. Ca commence à grimper sur la pelouse du jardin d'un particulier pour redescendre sur le traditionnel terrain d'enduro avec des 3 courtes (et très raides) grimpettes et ses 3 descentes du même acabit.
Arrive le premier ravito, on a fait 15 bornes et tout va bien ! Le premier bilan se résume ainsi : ruisseaux, virolos, enduro ! Si on rajoute à cela des champs à traverser ou à longer pour toujours éviter le bitume, on n'est pas loin du 10/10 !
Un petit bémol ? Une ou 2 flèches ou rubalises en plus n'auraient pas été de trop au milieu de la cambrousse, il a fallu réfléchir voir rebrousser chemin.
Une barre énergétique dans l'estomac plus tard, c'est reparti pour la seconde partie de la rando, plus classique mais toujours très agréable. Direction "Bois de Cené ouest" en passant par les bons chemins permanents du coin, encore un ou 2 bois bien défrichés, une traversé d'étang à sec (passée sur un pont flottant il y a quelques années !) juste avant le 2nd ravito... le vent comment à se faire sentir avec un soupçon de début de fatigue.
La dernière partie nous amène sur Chateauneuf avec, pour commencer, une spéciale (qui ne devrait pas en être une parce que pas difficile et très plaisante) en boucle qui, dans un premier temps, nous fait tournicoter dans un long bout de bois pour nous amener derrière le cimetière et qui se termine par le single permanent et rapide.
Direction maintenant l'abbaye de l'ile Chauvet. Le temps de dire bonjour à une cigogne sur son nid, le single du petit bois de l'abbaye a été ouvert : chouette, c'est le meilleur de la rando... mais il est un peu court.
Ca y est, on est maintenant dans le marais et ce, jusqu'à la fin. On se l'attaque par la future piste cyclable... mais pas encore piste cyclable : c'est pas super roulant le gravier, d'autant plus que le vent nous arrive pleine face pendant un long moment !
Tout cela est très joli mais un poil exigeant pour mes cuisses quelque peu fatiguées. En gros donc, nous filons vers Boin un peu trop longtemps à mon goût. Le parcours tourne enfin vers la droite pour aller traverser la route de Boin, le soleil commence à se coucher, le marais est magnifique.
Nous franchissons les 2 ponts flottants encouragés par les pédestres qui n'attendent qu'une chose : voir l'un d'entre nous finir dans le fossé !
La traversée en yole signe pour moi la fin des festivités: retour à la case départ, il commence à faire un petit peu sombre, je suis fatigué mais content !
Que la N'Yolaie 2012 soit au niveau de la 10ème édition de 2011 !
... et qu'elle soit moins chère !