Tout d'abord, merci aux 9 commentateurs qui ont laissé leur trace au moment où j'écris ces quelques lignes. L'unanimité semble être de mise pour cette édition 2011 de la Réorthe, et s'il en faut un dixième pour couvrir d'éloges une nouvelle fois les organisateurs, je serai celui là !
Pat a fait la totale, il mérite amplement la publication de son golden report !
Maréorthon 2011 : entre solitude et surpopulation
Inscription rapide vers 7h45, je pars de suite pour éviter les bouchons. Avec le beau temps annoncé je me décide à en profiter un maximum : 71 km et quelques extras...
Crevaison : après 4 km, je crève sur le début de la boucle spécifique au A+ : il devait vraiment y avoir un truc bien pointu : on était 3 à réparer à quelques mètres près. Dont un avait réussi à crever ses 2 pneus !
Un quart d'heure plus tard, je repars et me trouve bien seul sur cette boucle de 7km, et à nouveau un problème mécanique : une branche bien prise dans mon dérailleur. Je décide donc de faire un peu plus attention dans les descentes : plus de chambre de rechange et des problèmes de passage de vitesse...).
A la fin de la boucle, on retrouve la civilisation et beaucoup de bouchons : il faut attendre son tour... avant une montée, il y avait 25 vélos devant moi à attendre et autant derrière. Mais on est là sur une rando avec un temps pour se mettre en mode "promenade". Donc pas d'énervade ni d'affolage : ON ATTEND SON TOUR !
Avec une telle affluence, je laisse de côté les extras sur les 35 premiers kilomètres : cela bouchonnait de trop (un peu usant les papas qui poussent leur gamain et qui bloquent 30 VTT derrière eux !). Merci à tous ceux qui savent se ranger ou qui le proposent !
A partir du second ravito c'était bon, plus de bouchons et de la place. Toujours un super fléchage, de bon ravitos, des bénévoles efficaces, et surtout que de sentiers dans les bois !
Après 55 bornes, la fatigue arrive : il faut alors se forcer un peu pour garder un bon rythme, globalement le parcours est également plus facile, et quel temps ! La boucle n°7 (Puymaufrais) m'a un peu décu : sur 6 km, il n'y avait que 500m de VTT et 2 à 3 km de route, le reste en VTC. Les 10 derniers kilomètres, j'étais seul de chez seul...
Le dernier Extra (n°28 Les Vagues) l'était réellement, des sensations type "Montagnes russes" à se jeter dans le vide. Peu de VTT y sont passés car la trace était à peine visible.
A l'arrivée (à 14h !), 75km au compteur un bon sandwich qui fait du bien (le dernier ravito était à plus de 22 km !).
Conclusion : André V. et ses troupes effectuent un vrai travail de pro, mais comment font-ils donc pour rassembler autant de bénévoles, de passages privés, un super site internet, un fléchage presque irréprochable, ... ? Quand c'est si bien, il n'y a qu'une chose à faire, revenir le 11 novembre 2012 avec le même temps !