Pat était à l'Oie ce matin, et comme d'habitude, il nous fait un compte rendu plus que complet !

Randoyenne 2011 :

Pourquoi choisir l'Oie en ce 4 septembre ? Et bien, c'est surtour que c'est pas loin... et en plus je ne connaissait pas.

L'Oie petite commune Vendéenne cultive les contradictions :

- C'est une capitale du canard avec l'entreprise de f'Oie gras d'Ernest Soullard (un nom bien de chez nous !)

- Le peu de relief de la commune ne laissait pas espérer une rando avec du dénivelé... et pourtant !

Les organisateurs (des parents dévoués de l'Ogec locale ?) ont bien travaillé...

Malgré une météo capricieuse, les 45 km (+ quelques km de spéciales) étaient intéressants pour une reprise. C'était aussi une matinée d'entrainement pour ceux qui préparent le Raid Sans Chaussure... de fin septembre

Les 10 premiers kilomètres se sont fait dans la forêt prêt des 4 chemins (de l'Oie !). L'ensemble des sentiers étaient bien exploités, on pouvait rouler en mode technique sur les parties sinueuses ou à fond dans les lignes droites bien bosselées.

Le seconde spéciale était physique dans un coteau ou la trace n'était pas suffisante pour rouler sur le vélo dans nombre de passages!... le relief était plutôt fait pour un animal comme le dahu (d'ailleurs nous en avons aperçu plusieurs).

La suite a comporté quelques parties intéressantes (dans un coteau, du dénivelé casse-patte) mais aussi encore et toujours du pré à vache fraichement fauché, qui vous rappelle qu'un semi rigide est un bon tape-cul...

Pas loin du second ravito et après une averse ou il plu comme vache qui pisse, nous avons eu droit à un passage gras de chez gras : le vélo ressort immobile avec quelques kg de boue et d'herbe : il faudra attendre quelques kilomètres pour que les vitesses passent...

La fin (les 5 derniers kilomètres ?)) nous allonge un peu autour de l'Oie dans des chemins sans intérêt...

Le fléchage était très simple... les ravitos idem. Le lavage des vélos à l'arrivée : absent

Mais un bon repas patate + coeur de canard fait oublier les petits défauts...

En conclusion : c'est une petite rando sympathique qui s'adresse peut-être plus au randonneur "ponctuel" qu'au randonneur exigeant. Mais c'est le travail de bénévoles non VTTistes pour la plus grande partie. L'ambiance était bonne, le parcours était partagé en partie avec des marcheurs (pas de gêne, car on les croisait sur des chemins larges).

Une vraie rando de nos villages avec quelques paysages bien sympa.

1er week-end de septembre, la dernière partie de la saison  s'annonce avec pas moins de 4 randos entre samedi et dimanche.

On commence donc samedi soir en semi-nocturne avec la Froidfondaise de... Froidfond. J'y étais allé à reculons en 2009 et finalement, les organisateurs s'étaient démenés pour optimiser le maigre existant. Ca coute quand même 6€ avec apéro et jambon mogette (chaud je l'espère !)

Dimanche, Breuil Barret vous accueille pour le raid Barretois. Un grand classique de la fin de l'été d'où on repart rarement déçu.  Pat n'avais pas regretté son déplacement en 2010, JDU était content en 2009 et Crazy Seb himself avait apprécié l'année précédente. Ca coute 6€ aussi... avec repas ?

Sinon, ça vous coutera un tout petit peu moins cher (5,5€) à l'Oie pour la Randoyenne. Pas d'historique sur le blog, les organisateurs annoncent des parcours entre 25 et 45 bornes + 5km de spéciales !

Et pour finir, go to the Clouzeaux pour la randonnée RSC (Reveil Sportif des Clouzeaux).  Là aussi, j'ai beau chercher (un petit peu), je ne trouve pas de trace de "report" sur cette manifestation. Si quelqu'un a des infos, je prends !

Ca coutera là aussi 6€ et pour ce prix, j'espère que vous en aurez pour votre argent !

Maintenant que tout cela est dit, je ne passerai pas sous silence une rando presque vendéenne (donc moins chère ... 5€) et qui peut être excellente si elle exploite bien le secteur de Corcoué sur Logne que vous avez arpenté au printemps avec les Lutins. C'est la rando des rives de Legé. Totolito, qui connait le coin comme sa poche, avez passé un bon moment l'an dernier, pareil que moi il y a beaucoup plus longtemps... qui passe, qui passe...

Love, peace & MTB

RANDO REPORT

Vous savez quoi ?  Si le prix prohibitif (8,5€ tout de même) était un peu moins élevé, je pense qu'il y aurait beaucoup plus de vttistes à la N'Yolaie. Ou alors, proposer un tarif sans le repas obligatoire... parce que pour le reste, les organisateurs nous ont véritablement régalé pour cette édition 2011.

Jusqu'en 2010, la N'Yolaie, c'était surtout le folklore, le monde, la convivialité, le marais, les yoles et les ponts pour traverser les fossés et, en option, un peu de VTT.

Cette année, c'était tout cela avec beaucoup de VTT en plus !

 Après avoir salué tout le team ROULAVELO, heureux d'être là, c'est partir pour... je ne sais pas, au moins 40 bornes.

Dès le départ, on sent que les organisateurs ne veulent pas nous faire rouler sur du bitume...  cela commence gaiement en traversant le village et ensuite entre Bois de Cené et la Garnache.

Tout d'abord, la sécheresse a du bon... les ruisseaux à sec sont une bénédiction pour tout vttiste qui a envie de s'amuser. Cailloux, racines, petites marches, un peu de sable, un peu de boue (mais très peu malgré le temps des dernières semaines) on s'en est enfilé 3 ou 4, dont un s'est terminé dans un tout petit coteau très bien exploité, défriché avec une vraie (mais courte !) descente bien raide !  Excellente initiative donc des traceurs de nous avoir fait profiter de ces cours d'eau... sans eau ! 

Et entre ces derniers, je me suis assez vite arrêté de compter les petits bois avec virolos dans tous les sens, taillés à la main. Il y en a eu beaucoup ! Ce n'était pas toujours roulant, ça pouvait taper, bouchonner mais pas grave, c'était super plaisant.

Avant le premier ravito, on a même eu droit à une option facile/ technique. Le technique en question n'est pas infaisable, loin de là,  mais un tantinet physique et fort sympathique. Ca commence à grimper sur la pelouse du jardin d'un particulier pour redescendre sur le traditionnel terrain d'enduro avec des 3 courtes (et très raides) grimpettes et ses 3 descentes du même acabit.

Arrive le premier ravito, on a fait 15 bornes et tout va bien !  Le premier bilan se résume ainsi : ruisseaux, virolos, enduro ! Si on rajoute à cela des champs à traverser ou à longer  pour toujours éviter le bitume, on n'est pas loin du 10/10 !

Un petit bémol ?  Une ou 2 flèches ou rubalises en plus n'auraient pas été de trop au milieu de la cambrousse, il a fallu réfléchir voir rebrousser chemin.

Une barre énergétique dans l'estomac plus tard, c'est reparti pour la seconde partie de la rando, plus classique mais toujours très agréable. Direction "Bois de Cené ouest" en passant par  les bons chemins permanents du coin, encore un ou 2 bois bien défrichés, une traversé d'étang à sec (passée sur un pont flottant il y a quelques années !) juste avant le 2nd ravito... le vent comment à se faire sentir avec un soupçon de début de fatigue.

La dernière partie nous amène sur Chateauneuf avec, pour commencer, une spéciale  (qui ne devrait pas en être une parce que pas difficile et très plaisante)  en boucle qui, dans un premier temps, nous fait tournicoter dans un long bout de bois pour nous amener derrière le cimetière et qui se termine par le single permanent et rapide.

Direction maintenant l'abbaye de l'ile Chauvet. Le temps de dire bonjour à une cigogne sur son nid, le single du petit bois de l'abbaye a été ouvert : chouette, c'est le meilleur de la rando... mais il est un peu court.

Ca y est, on est maintenant dans le marais et ce, jusqu'à la fin. On se l'attaque par la future piste cyclable... mais pas encore piste cyclable : c'est pas super roulant le gravier, d'autant plus que le vent nous arrive pleine face pendant un long moment !

Tout cela est très joli mais un poil exigeant pour mes cuisses quelque peu fatiguées. En gros donc, nous filons vers Boin un peu trop longtemps à mon goût. Le parcours tourne enfin vers la droite pour aller traverser la route de Boin, le soleil commence à se coucher, le marais est magnifique.

Nous franchissons les 2 ponts flottants encouragés par les pédestres qui n'attendent qu'une chose : voir l'un d'entre nous finir dans le fossé !

La traversée en yole signe pour moi la fin des festivités:  retour à la case départ, il commence à faire un petit peu sombre, je suis fatigué mais content ! 

Que la N'Yolaie 2012 soit au niveau de la 10ème édition de 2011 !

... et qu'elle soit moins chère !

C'est Roger qui attaque :

Nous sommes partis sur le raid (le petit), à priori à l'envers de d'habitude !

Le temps gris tiède favorable donnait envie de rouler, mais, les organisateurs nous ont prévenus : même si les 20 premières bornes sont roulantes, faites attention à en garder sous la pédale ! Effectivement les 20 premiers était roulants avec en plus quelques singles !! Puis sur le Poiré on a mis du dénivelé sur des singles empruntés à la rando du Poiré ...des trucs sympas ! Retour sur la Chapelle Palluau, l'habituelle traversée du lac où si tu sors de l'alignement des pancartes tu mets le vélo dans l'eau jusqu'en haut des roues ! J'ai même failli y mettre le bonhomme !

Merde j'ai oublié les vallées entre temps et là c'etait impérial. Ca tournicotte dans tous les sens !!!

Puis retour par Maché par la piste cyclabe le long du lac, traversée du lac et séparation du 85 et du 100.  Retour sur Aizenay par le terrain d'enduro "habituel" et sur la dernière partie, plein de singles débroussaillés de frais sur une terre meuble c'etait vachement bien mais en fin de raid on apprécie moins !

Dans tous les cas, une bonne matinée !

Bravo aux gars d'aizenay au top pour l'organisation

A Loumi maintenant :

Rien à jeter. Les organisateurs des Raids et randos de la vallée de la Vie ont TOUT bien exploité sur leur secteur et chez les voisins, les chemins existants comme les  bois qu'ils ont travaillés  pour en faire du technique et du costaud. La pluie avait rendu le parcours souvent glissant, plus que boueux et même sur le sol poudreux des sous bois, c'était quelques fois rock n roll ! 

Faut il une critique quand même : les ravitos un peu trop espacés: le 1er à 22 km et le second à 47... si on avait rajouté la première boucle du 60. Le 40 faisait en réalité 48 et 53,7 avec la boucle, même si quand on aime on ne compte pas, ça marque plus les cuisses .

Nous étions 7 du RVC ( 3 sur les raids, 4 sur les 60 et 40).dommage pour les organisateurs, la pluie avait dû décourager beaucoup de monde

bravo et merci.

En ce week-end vierge de randos chez nous, direction St Philbert au bord du lac de Grand Lieu pour la Philibertine.

Après un accueil fort sympathique et un rapide coup d'oeil sur les différents parcours (de 38 à 83 bornes !!!), je décide de partir pour le 50. Prévenu par les gars du club que mon circuit ne fera qu'effleurer le secteur de Corcoué sur Logne (seuls les 64 et 83 font la totale), je suis curieux de voir ce qui nous est proposé à la place.

Contrairement à ma première Philibertine où je m'étais un peu ennuyé du départ jusqu'à Corcoué, on attaque rapidement avec quelques petits chemins en bordure de la ville (taillés et débroussaillés pour l'occasion). Et tout de suite, les petits pannonceaux que j'adore apparaissent, on a toujours le choix et c'est bien. Le premier plaisir de la rando est un adorable lit de ruisseau à sec avec un peu de tout : racines, marches, cailloux... un régal.  Direction la Limouzinière avec encore 1 ou 2 chemins un peu moins rigolos mais  très agréables quand arrive la zone de la carrière. Là aussi, on a le choix. Beaucoup prennent l'option "hard" et beaucoup... vont le regretter. Après un départ sur un single qui monte un peu sec, on tourne à 180 en haut, petite descente avec 2 virolos et.... tout le monde (enfin presque) à pied ! Ok, vu de haut, cette descente peut donner à réfléchir, mais au final, elle se fait sans  gros soucis (sauf pour mon short explosé quand je suis passé derrière ma selle), l'endroit le plus vicelard étant presque en bas avec une toute petite marche sur une partie très étroite et en dévers. Ensuite, gros raidar qui se finit à pieds (et là, pour tout le monde !) quelques virolos puis une belle descente en dévers et toute droite où cela glisse beaucoup. Une très belle zone, taillée à l'huile de coude par les vttistes du club : chapeau. !

Le circuit continue par une portion un peu chiante, mais on ne peut pas trop y échapper et on arrive à Corcoué où, après une belle descente et une belle grimpette on arrive au ravito après 22 km... il était temps !

S'en suivent quelques chemins à se damner par terre sur la rive gauche de la Logne et au bout de quelques km, j'arrive à une fourche. A droite le 64 et à gauche le 83... j'ai raté quelque chose, quelque part. Demi tour pour retrouver mon circuit, et je m'apperçois qu'à la bifurcation que j'ai ratée, j'avais autant de chance de ne pas voir les panneaux que de me mettre à la route et de faire le Tour de France. Bref, je n'avais vraiment pas les yeux en face des trous.

On repart de Corcoué donc assez (trop) rapidement, direction... La Limouzinère (le retour).  Là, il y a encore de grandes parties vraiment roulantes et sans intêret jusqu'au village. Arrive une de mes parties préférées, déja empruntée il y a 3 ans. Superbe traçage dans ce bout de bois, ça monte, ça descent, ça tourne... et on termine en traversant quasi à sec La Logne...et ça continue encore après, sur un chemins dans les bois taillé et débroussaillé de frais.

C'est le 2ème ravito, il reste 16 bornes. Je pense que cela va maintenant être cool et très roulant jusqu'à l'arrivée. On contourne St Philbert par le sud et la route de Touvois, puis direction la 4 voies de Machecoul. Ces 16 derniers km nous réservent encore de beaux moments de vélo : le ruisseau qu'on avait pris dès le départ il y a 3 ans, 2 chemins de chasseurs très étroits et tape-cul, 1 autre optionnel taillé à la main, puis le dernier qui m'achève avec une succession de grimpettes et descentes raidasses pour finir dans un ruisseau avec quelques flaques d'eau très dormante (en gros, cela ne sent pas la rose), de gros cailloux ,et d'un peu de boue. Rafraîchissant tout cela. C'est la fin, la dernière ligne droite sur route est trèèèèèèèèèèèèèès longue avec un gros vent dans le nez. 

C'est terminé, le temps de "débrieffer" avec les organisateurs, un casse-dalle et une bonne binouze bien fraîche 

Je suis un peu... beaucoup fatigué, mais content.

Le club VTT de St Philbert me semble avoir exploité au maximum un terrain pas top naturellement. Et comme il n'y a pas assez de sentiers bandants, ils en ont rajouté ! Un (tout) petit peu déçu de ne pas avoir plus roulé sur Corcoué mais ce n'est pas grave, j'ai découvert pas mal de "singles" rigolos par ailleurs.

Je reviendrai à l'étranger !